L’hygiène à Magog
En 2020, la pandémie du coronavirus à mis de l’avant l’importance de se laver les mains et d’adopter des mesures hygiéniques plus strictes. En 1942, l’hygiène était aussi importante dans la ville de Magog, mais cela n’avait rien à voir avec un virus, c’était plutôt à cause du rapport de l’hygiéniste officiel le docteur E.C. Cabana. Son rapport est soulevé dans une entrée du journal la Chronique de Magog du 18 janvier 1942.
Le travail du docteur Cabana était de s’assurer que certaines mesures sanitaires soient respectées dans la ville. Il faut garder à l’esprit que les lois concernant la qualité de la nourriture notamment la viande et les produits laitiers n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui. C’est pourquoi le travail du docteur Cabana était essentiel pour s’assurer que les producteurs laitiers et les bouchers atteignent une certaine qualité de production et n’empoisonnent pas les consommateurs.
Il n’y a pas si longtemps le lait était encore distribué directement aux portes des consommateurs dans des bouteilles de verre. Le docteur Cabana veillait donc à ce que les producteurs aient des contenants propres et que le produit réponde à une certaine norme.
Les pratiques ont bien changé depuis et la conception de l’hygiène aussi. Cependant, c’est au début des années 1900 que l’on accorda plus d’importance à l’hygiène notamment à cause de l’épisode de grippe espagnole et de la forte propagation de la tuberculose.
Le rapport du docteur Cabana ne concerne pas seulement les produits de consommation. Il fait un bilan de santé des jeunes étudiants de Magog.
Les maladies surveillées à ce moment? La diphtérie, la rougeole, la scarlatine, la typhoïde, la dysenterie et la tuberculose.
Les méthodes de soins ont aussi bien évoluées. En 1942, il est recommandé aux parents de nettoyer la bouche et la gorge des enfants ayant des symptômes, avec une solution d’acide borique ou de peroxyde d’hydrogène.
Article : « L’hygiène respectée à Magog : le Dr Cabana suggère, entre autres réformes, un bon incinérateur », La chronique de Magog, 15 janvier 1942, page 1 et 9.
Audrey Lagacé, Historienne en résidence